“Débolis Héyavé” : un roman young adult réaliste qui éveille les consciences

Débolis Héyavé c'est un drôle de titre ! Pourtant derrière ce livre de 120 pages se cache une grande histoire. Débolis Héyavé c'est un roman young adult réaliste et bien plus encore : c'est le combat d'un adolescent contre sa colère, c'est un témoignage de force et de courage. Un récit initiatique en somme, pour inspirer les lecteurs. 🙂

Dans l'article d'aujourd'hui, je souhaite vous ouvrir les coulisses de ce roman : comment il est né d'un concours de nouvelle auquel j'ai participé quand j'avais seize ans, pourquoi j'ai finalement décidé de retravailler cette histoire et le message que j'ai souhaité faire passé... ou que j'ai découvert grâce à mes lecteurs !

En effet, ce sont les commentaires de mes lecteurs qui m'ont fait prendre conscience du message d'espoir que portait Débolis Héyavé. Alors si ce roman peut éveiller des consciences, ouvrir des coeurs, donner du courage... alors je souhaite le faire connaître au plus grand nombre !

D'une nouvelle de 25 pages à un roman

J'écris depuis l'âge de 12 ans et les choses sont intensifiées à l'adolescence. J'étais en seconde lorsqu’un concours a été organisé dans mon lycée. Encouragée par mes amis, je me suis lancée dans cette aventure. Il n'y avait aucune contrainte pour le thème de l'histoire, seul le nombre de pages comptait, ainsi que quelques détails comme la police ou l'interligne.

Je ne saurais dire aujourd'hui comment m’est venue l'idée de cette histoire, quelles étaient mes sources d'inspiration. Je me souviens seulement avoir inventé ce titre loufoque pour donner une touche spirituelle à ce roman. Je me rappelle aussi du cri de joie de ma copine lorsqu'elle a découvert sur le tableau d'affichage que j'étais la seconde finaliste du concours. Et enfin, j'entends encore la prof de français me dire, au moment de me donner mon bon d'achat pour une librairie, que mon histoire était vraiment super mais qu'elle était un petit peu trop réaliste et trop brute pour atteindre la première place !

C'est marrant, j'ai entendu exactement ce même commentaire lors du concours de nouvelles organisé avec Bernard Werber en 2020. J'ai fini dans les six finalistes de ce concours sur les cent participants, mais on m'a annoncé un peu plus tard que ma nouvelle était certainement l'une des meilleures mais qu’elle était bien trop éloignée de l'univers de Bernard Werber pour être sélectionnée. Comme quoi, il faut vraiment assumer son style jusqu'au bout parfois !

Revenons donc à Débolis Héyavé. Une fois le concours passé, j'ai rangé cette histoire soigneusement dans mon tiroir et j'ai écrit d'autres manuscrits, dont deux de mes romans Au-delà des tours et Juste puni sont aujourd'hui tirés. 

Je suis d'ordinaire plutôt du genre à écrire des pavés de 300 pages mais Débolis Héyavé est une exception à la règle. Alors, pourquoi donc avoir publié cette petite histoire, qu'a-t-elle à apporter aux lecteurs ?

J'ai cru marcher aux côtés de Débolis, j'ai vécu avec lui au fil des pages, espéré auprès de lui la paix qu'il recherche, ressenti ses peines, ses révoltes, ses souvenirs, ses joies aussi. 

- Cassio -

Le combat d'un adolescent rejeté

Débolis est mal parti dans la vie. Il est d'abord abandonné par sa mère à la naissance puis par son père à l'adolescence. On imagine son incompréhension et sa colère dévastatrice ! Pendant plus d'une année, Débolis se noie ainsi dans la rancoeur au risque d'y laisser la vie...

Conscient du danger, il va difficilement essayer de s'en sortir avec l'aide de son grand-père. Il trouve ainsi refuge dans la spiritualité et le style "baba cool". Il y trouve des principes comme le minimalisme, la pleine conscience qui lui permettent d'être plus en paix. Lentement, il s'isole dans cette bulle protectrice. 

Malheureusement sa quiétude va être mise à mal par l'arrivée d'un nouveau camarade de classe, un jeune punk hyperactif. Ce dernier se donne pour mission de prouver à Débolis qu'il est sur ma mauvaise voie : pourquoi un tel acharnement ? Comment Débolis va-t-il réagir ? Va-t-il préserver son calme ?

Vivre à travers le regard des autres

L'histoire de Débolis contient de nombreux messages qui me sont chers... pour les partager avec vous, j'ai pensé qu'une petite vidéo serait la bienvenue. C'est un extrait d'un direct organisé sur ma page Facebook, après avoir lu quelques chapitres du roman. 

L'histoire de Débolis devrait être lue par toutes personnes en quête de soi-même, ceux qui sont perdus, qui n'ont pas confiance, les défaitistes, les pessimistes. J'aime son histoire, j'aime son parcours. Dramatique mais plein d'espoir. Un livre très agréable à lire, que j'ai terminé en deux soirées !

- Marie -

À qui s'adresse ce roman bouleversant ?

"Débolis Héyavé" est un roman young adult réaliste, c'est donc un livre pour les adolescents et pour les adultes ! Mes lecteurs sont âgés de huit ans à soixante-dix ans (à ma connaissance !) et ils se sont tous attachés à l'histoire de Débolis. Certains se sont reconnus dans les difficultés traversées par cet adolescent. Pour d'autres, cette lecture les a invités à la réflexion sur les apparences ou l'importance de l'amitié, de la famille... Le combat et les émotions de Débolis sont universels. 🙂

Ce roman s'adresse donc à tous ceux qui cherchent une lecture agréable et enrichissante. Si vous souhaitez sortir des romans young adult futuristes, découvrir un nouvel auteur, un nouvel univers ou simplement renouer avec la lecture, alors "Débolis Héyavé" est fait pour vous !

 Le tout nous amène à recentrer nos priorités, à voir le vrai dans chacun d'entre nous, à accepter les coups durs de la vie pour en ressortir plus forts, à faire le deuil d'espoirs vains. Bref, ce fut encore un énorme plaisir que de lire Anaïs W.

- Sabrina -

Un petit extrait

Je tiens à partager avec vous un extrait de Débolis Héyavé 🙂

Assis dans ce bureau depuis plus d’une heure, de la purée séchée et de la crème au chocolat plein le pantalon et le tee-shirt, j’avais eu le temps d’y réfléchir. Il ne m’avait fallu qu’une matinée pour déverrouiller mes dernières inhibitions, je m’étais trop bien prêté au jeu de William.

Le refuge du style hippie venait de toucher à sa fin, j’avais à présent compris qu’il n’était pas le juste milieu dans lequel je pouvais évoluer. Il y avait indéniablement des ressources et des principes que je conserverais chèrement tout au long de ma vie, comme la méditation et la pleine conscience qui m’avaient appris à gérer ma violence. Mais ce n’était pas suffisant pour grandir et vivre en me sentant moi-même : il y avait aussi la spontanéité que j’avais cadenassée à tort et toutes les choses que je m’étais interdit de ressentir… Je voulais retrouver et accepter la brutalité des émotions, l’amour, la joie incontrôlée, je voulais me sentir en colère sans tout dévaster et rire aux larmes sans avoir l’impression de me trahir. Je voulais dompter la peur et les doutes. Juste me sentir libre, à nouveau, mais ce n’était pas encore gagné. (...)

Le hippie s’était pour le moment volatilisé et je n’étais pas prêt à céder à mes anciens principes. La rage me fouettait toujours le sang, inépuisable, je me sentais comme grisé par cette sensation.

Après m’être débarrassé des vêtements de William et avoir enfilé les miens, j’ai affronté mon regard dans le miroir : Débolis, qui es-tu maintenant ? Que veux-tu ? Quel équilibre ? Il n’y avait pas d’équilibre. J’ai repensé à ce que m’avait expliqué l’assistante sociale en troisième, à la sortie d’un conseil de discipline : il n’y a pas de juste milieu, seulement une zone verte dans laquelle on pouvait naviguer sans danger, allant du bonheur à la colère maîtrisée… et il y avait aussi une zone rouge, les extrêmes dans lesquels on ne devait pas tomber.

Le hippie stupide et borné que j’étais avait essayé de rester dans une seule et même case, sans en dépasser des bords. Comme pour contrôler un criminel, je m’étais mis derrière les barreaux de la spiritualité. Foutaise. Ça ne m’avait pas protégé de William, ne m’avait pas soigné durablement. J’étais toujours malade de ne pas avoir eu les parents et l’amour que je méritais.

J’ai baissé les yeux sur mes mains agrippées au lavabo en prenant une profonde inspiration puis je me suis penché pour ouvrir les portes du placard et saisir la lettre dissimulée dans le fond. Je me suis ensuite installé dans la baignoire et je l’ai dépliée en retenant ma respiration. J’étais à présent sans armure, face au vide.


Ce n'est pas un 'problème d'ado' qu'Anaïs aborde mais un vrai questionnement sur qui on est vraiment et c'est une mise en garde contre un enfermement dans des stéréotypes.

- Jessica -

À propos de l'auteur

Depuis 2015, je me dédie à ma première passion : l’écriture. J'aime les aventures humaines, riches en émotion et porteuses d'espoir. Et j'aime surtout partager cet enthousiasme avec mes lecteurs !

En effet, pour moi, pas besoin de lire pour rêver et fuir la réalité : Vivons. Nos rêves sont à portée de main et la lecture est aussi là pour nous montrer comment !

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Je vous enverrai parfois des e-mails plein de bonne humeur, des textes gonflés d'espoir.

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